La commune de Landrecies, implantée au cœur de l’Avesnois à égale distance entre Maubeuge et Valenciennes, se situe dans un rayon de 15 kms environ au centre d’un triangle formé par Avesnes sur Helpe, Le Cateau et Le Quesnoy. Landrecies fait partie de la Communauté de Communes du Pays de Mormal qui regroupe 53 communes.
À proximité de la forêt domaniale de Mormal, Landrecies a des atouts touristiques forts. Son caractère rural permet de proposer des balades champêtres en forêt. La forêt domaniale de Mormal, riche par sa flore et la faune qu’elle abrite, constitue, quant à elle, un véritable observatoire pour les amoureux de la nature. D’ailleurs,
l’arboretum de l’Étang David situé en plein cœur de la forêt offre un parc éducatif où sont présentées les différentes essences d’arbres locales. Un des atouts majeurs de Landrecies concerne aussi le Canal de la Sambre à l’Oise qui traverse la ville. La navigation de plaisance est rouverte depuis juillet 2021. Elle permet de développer le tourisme fluvial, et d’accueillir tous les plaisanciers dont ceux venant de Belgique
avec la possibilité de naviguer vers l’Île-de-France, en reliant le bassin de la Seine aux canaux d’Europe du Nord. Située à côté du jardin public et directement à proximité du centre-ville, la halte nautique, Quai du Pont Rouge et bientôt côté jardin public, accueillent les bateaux de plaisance, offrant aux voyageurs la possibilité de séjourner dans un environnement calme et verdoyant mais également d’accéder aux commerces de première nécessité. Des circuits sont accessibles via les berges du canal de la Sambre. À pied ou en cycle, à partir du jardin public ou l’écluse, les sentiers de halage offrent des balades bucoliques en amont vers Maroilles et en aval vers Ors.
Les commerces et l’artisanat local ainsi que les entrepreneurs répondent aux besoins de la population, attirent les habitants des villages
alentours ainsi que de nouveaux habitants sensibles au panel de services rendus. Une dynamique de développement durable s’est mise en place, permettant la réhabilitation de locaux commerciaux vacants.
Le marché couvert de la ville accueille votre rendez-vous « Place au marché ! » tous les samedis matin.
Le tissu associatif joue également un rôle crucial dans la vie de la commune. La diversité des activités sportives, de loisirs, pour enfants et adultes incite à venir à Landrecies et évite ainsi les déplacements. Les nombreux événements proposés par les associations tout au long de l’année, contribuent au dynamisme de la ville (Foire St-Luc du 18 octobre, Grande ducasse de juillet, …).
Un autre point fort de la commune est sa cité scolaire. Le collège doté d’une SEGPA et le lycée Dupleix offrent à la jeunesse landrecienne la possibilité de réaliser un cursus scolaire allant jusqu’au BTS. Le lycée et le collège sont desservis par les bus. L’internat est un atout dans le choix de cette structure éducative.
À quelques pas, se situent les écoles primaires de niveau 1 et 2 et l’école maternelle Emilienne Bonnaire ainsi que l’école municipale de musique C. Lemaire dont l’équipe pédagogique propose cours théorique d’instrument en individuel ou collectif.
En mai 2021, la construction d’un Restaurant Scolaire & Espace Polyvalent complète l’ensemble du pôle éducatif.
Il permet d’accueillir les enfants pour le déjeuner dans un cadre agréable et moderne puisqu’il est doté d’équipements neufs et d’un self-service.
Pour compléter les services de la commune, des hotspots ont été installés aux points stratégiques de la ville. Ils permettent à chacun de se connecter gratuitement et d’accéder de façon sécurisée à internet, par le biais du dispositif WIFI4EU.
Forte d’une programmation culturelle diversifiée et de qualité, la commune ne manque pas de célébrer l’emblématique foire St-Luc le 18 octobre, date immuable depuis environ 800 ans. Cette dernière fait partie de notre passé historique reconnue dans l’Avesnois.
Pour suivre l’évènementiel de la commune et son actualité, rendez-vous sur la page facebook mairie de Landrecies.
Le territoire de notre commune est occupé dès la Préhistoire. Gaulois, Romains et Francs laissent des traces de leur présence.
Mais ce n’est qu’au début du Moyen-Âge qu’apparaît le nom de « Landarik » qui donnera le nom de Landrecies.
Dès le XIè siècle, Landrecies est aux mains des seigneurs d’Avesnes. En 1096, l’un d’eux fait construire un donjon à la lisière de la forêt de Mormal, près d’un gué de la Sambre. Un deuxième donjon est édifié vers 1140 par Nicolas d’Avesnes. Ce seigneur a un rôle important dans le développement de la ville notamment en octroyant une charte aux habitants. Son fils Jacques devient seigneur de Landrecies.
C’est, semble-t-il, vers 1303 que le Comte de Blois, seigneur d’Avesnes et de Landrecies, octroie un marché hebdomadaire et une foire franche annuelle qui se tient à la Saint-Luc, le 18 octobre.
Durant la période médiévale, Landrecies est, comme Avesnes, une ville du Hainaut, comté regroupant l’Avesnois, le Valenciennois et l’actuel Hainaut belge. Landrecies n’est donc pas en territoire français et il lui arrive d’être victime des ambitions des rois de France et de leur volonté de conquérir la région. La ville est ainsi incendiée en 1477 par Louis XI. Plus tard, François 1er parvient à l’occuper et pourvoit la place de fortifications bastionnées. Mais Landrecies repasse aux mains de Charles Quint :
elle fait alors partie d’un empire immense de Louis XIV. Le traité des Pyrénées est signé en 1659. La ville est désormais définitivement française. Elle devient le siège d’un gouvernement militaire et les fortifications sont améliorées par Vauban.
Mais celles-ci ne permettent pas à Landrecies de résister à l’assaut des coalisés en 1794 : bombes et boulets anéantissent la ville. Elle est reprise par le général Schérer et la convention décrète que Landrecies sera reconstruite aux frais de l’État et que « ses habitants ont bien mérité de la patrie ». La Légion d’honneur lui sera attribuée en 1900.
Au XIXeme siècle, la ville se transforme. Une verrerie s’implante, la Sambre est canalisée, on creuse le canal de la Sambre à l’Oise et on ouvre la ligne ferroviaire de St-Quentin à la frontière Belge. Fin XIXeme siècle, début XXeme siècle, les remparts sont abattus pour laisser place à de nouveaux quartiers. Deux nouvelles usines s’installent : une minoterie et une fabrique de céramique.
La 1e Guerre Mondiale frappe la ville de plein fouet. Elle est ruinée par l’occupant et, en 1918, le centre-ville est bombardé. Durant la deuxième moitié du XXeme siècle de nouveaux équipements voient le jour : lycée, centre social & culturel, médiathèque, salle de sports et transforment le bourg en cité moderne active.
Enfin, le début du XXIeme siècle est marqué par le projet de revitalisation du centre-ville et la création de plusieurs musées dédiés à Ernest Amas, Joseph François Dupleix, Paul Boussemart et Jules Gosselet. Landrecies, héritière d’une histoire passionnante et d’un patrimoine marqué, n’a pas fini de faire parler d’elle.
Construit en 1739-1740, l’Hôtel de ville a été en grande partie endommagé suite aux bombardements de 1918. La partie droite du rez-de-chaussée et l’étage ont été reconstruits en 1920. Ce bâtiment en brique, avec ses appuis en pierre bleue, a été élevé sur des fondations en pierre d’un mètre d’épaisseur. L’ampleur du bâtiment s’explique par le fait que tout le rez-de-chaussée était occupé par les halles aux grains, Landrecies se trouvant à la jonction entre les pays de plaine ouverte, en particulier le Cambrésis, et ceux de bocage et d’herbe, l’Avesnois et de contrefort des Ardennes.
Monsieur ROBERT, alors vétérinaire à Landrecies, organise la Résistance locale dès mars 1942, s’appuyant sur sa clientèle. Il est le représentant de l’O.C.M (Organisation Civile et Militaire) liée au Colonel REMY et à Londres.
À son initiative en tant que maire de Landrecies de 1945 à 1947 et chef de la Résistance en Avesnois, ce monument est élevé à la mémoire de 38 résistants tombés dans le secteur de Landrecies ou morts en déportation, des résistants arrêtés, déportés puis libérés des camps de Buchemwald et de Mauthausen.
Ce monument imposant, érigé le 14 août 1921, est formé de trois stèles de pierre bleue au faîte brisées et de grandeurs décroissantes sur lesquelles sont inscrits les noms des 84 Landreciens morts au champ d’honneur.
Devant les stèles, un poilu en bronze, chargeant l’ennemi à la baïonnette, est l’œuvre de l’artiste originaire de Maubeuge, Bertrand Boutée.
Manage est une commune francophone de Belgique, située en Région wallonne (Province de Hainaut). Elle couvre 19,69 km² pour une population de plus de 22 000 habitants (22 468 en 2012). Elle est souvent appelée « Cité du Verre », en référence à ses anciennes verreries, dont la dernière était encore en activité à la fin du XXe siècle.
Au début des années 60, la verrerie de Landrecies était encore très active tout comme celle de la ville belge créant un point commun remarquable. Mais l’idée du jumelage est née en 1961 à la suite d’un match de football durant lequel les joueurs de Landrecies, accompagnés du Maire André Bonnaire, avaient rencontré ceux de Manage.
C’est le 17 juin 1962, lors de la visite à Manage d’une délégation landrecienne, que notre ville a officiellement uni son sort à celui de la ville belge, par un serment de jumelage qui donna lieu à de belles festivités. A Landrecies c’est lors de la fête communale, le 29 juillet 1962, que ce jumelage fut célébré, avec la venue de nombreuses personnalités et l’intervention de trois Sociétés de Gilles manageois !
Les liens n’ont jamais cessé de se développer, des délégations landreciennes se rendent régulièrement dans la ville belge, notamment à l’occasion du carnaval de Manage. Depuis 2010, Landrecies accueille chaque année des équipes manageoises à l’occasion de jeux intervilles très attendus ! La réussite de ces jeux, appréciés tout particulièrement par le jeune public, montre à quel point l’amitié avec Manage est ancrée au cœur des habitants des deux villes.
Dziemiany est une « gmina » (commune) rurale de Poméranie, dans le nord de la Pologne. Elle se situe à environ 70 km au sud-ouest de la capitale régionale Gdańsk et regroupe plusieurs villages. Elle couvre une superficie de 124,97 km2 pour une population de 4 065 habitants. Son siège est le village de Dziemiany.
C’est en juillet 2011 que démarre le processus menant au jumelage entre Landrecies et Dziemiany, lieu natal d’Adam Dobek, à l’époque prêtre à Landrecies. C’est à l’occasion d’un voyage dans le Nord de la Pologne organisé par la paroisse que Didier Leblond prend contact avec Leszek Poblocki, président du regroupement de Dziemiany.
En octobre 2012 est signée une charte d’amitié entre les deux élus, à l’occasion de la venue à Landrecies des représentants de Dziemiany. En 2015, une délégation landrecienne se rend en Pologne : le jumelage y est alors acté. L’acte de jumelage est finalement signé à Landrecies le 27 mai 2016, avec pour volonté de le faire vivre en se basant sur la jeunesse, volonté qui se concrétise alors par la participation de jeunes polonais aux jeux entre villes jumelées, auxquels participent depuis plusieurs années les représentants de Manage.